Comprendre les tarifs du bureau de Ganesh

Pourquoi ce prix ? Parfois, vous nous posez des questions légitimes au sujet du tarif de nos prestations. Nous avons donc décidé de vous dévoiler comment votre agence travaille, comment elle facture… et pourquoi.

Pressé·e ? Voici la synthèse de l’article !
Le bureau de Ganesh, c’est une alliance un peu particulière : votre servitrice, Muriel, est à la fois indépendante et salariée. Votre micro-agence a un statut original : elle exerce dans… une coopérative. Bien qu’indépendant·e, elle bénéficie de services mutualisés (comptabilité, gestion des salaires…). Ce positionnement engendre un bénéfice pour vous, nos clients : débarrassée de la gestion administrative, elle davantage disponibles pour vous.

Cela dit, il nous reste un certain nombre de tâches invisibles à réaliser (notre communication, nos formations, la participation à la vie de notre coopérative, la rédaction des articles que vous lisez gratuitement ici …) : du temps de travail réel, mais non facturé.

Enfin, nos charges fixes représentent un dernier coût méconnu. C’est le cas par exemple du loyer de notre bureau et des abonnements aux outils numériques nécessaires pour réaliser nos prestations.

Malgré cela, nos prestations s’avèrent parfois moins chères que celles d’autres entreprises. Cela s’explique : nos factures financent nos charges fixes et notre salaire. C’est tout. Nous n’avons pas, en effet, d’actionnaires à rémunérer.

Autrement dit, l’intégralité de ce que vous payez au bureau de Ganesh profite à l’emploi local. Un choix économique et politique très important à nos yeux.

Comment travaille votre agence ?

Le bureau de Ganesh est spécialisé dans la communication numérique. Notre cœur de métier : le volet éditorial des projets de communication. En un mot, nous produisons du contenu pour le web (sites, blogs, réseaux sociaux) tout en veillant à sa cohérence avec votre stratégie de communication globale.

Produire du contenu, ce n’est pas gribouiller un post Facebook sur un coin de table. C’est au contraire le résultat d’un processus réfléchi, qui fait toute notre valeur ajoutée. Ce processus fait appel à des compétences et expertises qui sont le résultat à la fois de nos formations et de nos expériences professionnelles précédentes. Ce sont ces connaissances et expertises que nous mettons à votre disposition.

Cette démarche inclut plusieurs étapes sur lesquelles il est impossible de faire l’impasse. Ces étapes prennent du temps, elles ont donc un coût.

Au lancement du projet

  • D’abord, on recueille votre brief, pour savoir où vous voulez aller et les moyens dont vous disposez pour le faire. Cette étape nous permet de vous proposer un dispositif de communication conforme à vos ambitions et gérable dans la pratique.
  • Ensuite, nous observons les pratiques de votre concurrence ou de vos partenaires. Cela nous permet de mieux comprendre votre secteur, ses enjeux et ses pratiques actuelles de communication.
  • Puis nous formulons des hypothèses de travail, et en discutons avec vous.
  • Enfin, nous construisons un devis, sur la base du temps de travail nécessaire pour accomplir ce que nous proposons. Vous en négociez parfois certains éléments, alors nous l’amendons puis le rediscutons avec vous.

Une fois le projet lancé

  • Nous entrons dans le vif du sujet : la production. Selon vos besoins et nos propositions, nous concevons une stratégie de communication numérique, le calendrier éditorial, les contenus requis, les plans de formation, etc.
  • Par la suite, nous ajustons ces éléments en fonction de vos retours. C’est un travail important : nous tenons à ce que vous vous reconnaissiez et puissiez vous approprier le dispositif.
  • Enfin, nous analysons régulièrement les résultats de nos actions. Ces analyses vous permettent de situer votre retour sur investissement. De notre côté, nous nous appuyons sur ces analyses pour vous proposer des évolutions pratiques et stratégiques.

Ce n’est pas tout.

Tout au long de notre collaboration, nous prenons le temps d’assurer la gestion du projet. Concrètement, cela recouvre les tâches suivantes :

  • mise en place et animation des outils collaboratifs qui nous permettent de travailler avec vous en toute transparence (Trello, Notion, cloud, Canva, etc.) ;
  • tenue de points réguliers avec vous, physiquement ou à distance ;
  • gestion du calendrier de publication ;
  • allers-retours pour les validations ;
  • publication des contenus et modération le cas échéant ;
  • facturation, suivi administratif et comptable (et, parfois, relances).

Pourquoi notre chiffre d’affaires ne représente pas nos salaires

Comme dans toutes les entreprises, le montant de votre facture ne tombe pas intégralement dans notre poche. Voici pourquoi.

Outils, matériel, fonctionnement : des coûts parfois ignorés

Nous investissons dans des services qui nous permettent de travailler avec efficacité. Un bureau, pour commencer. En l’occurrence, dans un espace de travail partagé. Nous payons aussi des abonnements aux outils indispensables pour vous rendre le meilleur service possible : outil de mailing, logiciel de création visuelle, agrégateur pour la veille, presse spécialisée, etc.

Côté matériel, nous minimisons l’achat au maximum, notamment d’ordinateurs, d’écrans et de téléphones. Ceux-ci doivent cependant être entretenus, réparés quand c’est possible… et remplacés quand cela ne l’est plus.

Nous avons aussi des frais de fonctionnement. Nous nous déplaçons pour vous rencontrer, par exemple en train (d’ailleurs, quand c’est possible, nous venons vous voir à vélo !). Ajoutez à ça des frais courants, postaux par exemple, le forfait téléphonique qui vous permet de nous joindre et de travailler de n’importe où en cas de besoin, ou la maintenance de notre site web.

Enfin, nous nous formons régulièrement (vous pouvez aller vérifier ça sur le profil LinkedIn de Muriel). Ce travail est indispensable sur un terrain aussi évolutif que le numérique. Pour rester pertinentes pour vous, nos offres doivent tenir compte des évolutions du web, des réseaux sociaux, des outils, des bonnes pratiques en matière de conception-rédaction, de SEO, d’accessibilité, etc.

Aussi, nous rencontrons fréquemment d’autres professionnel·les, nous participons à des webinaires, à des formations de formateurs et formatrices, nous lisons des travaux des chercheurs et chercheuses, etc. C’est donc toute une démarche… qui prend inévitablement du temps.

Voici, en chiffres, ce que représentent ces différents frais indispensables. Ces chiffres peuvent varier selon les mois pour certaines entrées, mais cela peut vous donner une idée.

  • location de bureaux : 100 à 150 euros par mois ;
  • forfait téléphonique : 15 euros par mois ;
  • matériel (entretien et achat) : 500 euros par an ;
  • abonnement aux outils numériques : 50 euros par mois ;
  • frais divers, dont frais postaux : 100 euros par an ;
  • frais de déplacement : 500 euros par an ;
  • formation : 500 euros par an.

Soit entre 3580 et 4180 euros par an, ou 300 à 350 euros par mois.

Un temps de travail invisible

Toutes les entreprises y sont confrontées : une partie de notre temps de travail n’est pas facturable. Pour une raison simple : ce temps de travail ne consiste pas directement à vous servir . Il n’en est pas moins indispensable.

Par exemple, les articles que vous lisez sur note site web sont réalisés sur du temps de travail non-facturé. Pour nous, c’est utile : c’est une manière de vous (dé)montrer nos expertises. Et pour vous, c’est autant de conseils et éclairages fournis gratuitement.

Ce temps de travail non-facturé inclut aussi beaucoup d’autres tâches :

  • nos activités de prospection ;
  • l’animation de notre page LinkedIn ;
  • la rédaction et l’envoi de notre lettre d’informations mensuelle ;
  • les échanges avec l’équipe comptable qui nous accompagne ;
  • la participation à la vie de notre coopérative, L’Ouvre-Boîtes, dont nous sommes sociétaires et qui est notre outil de travail partagé.

Un travail sain dans un environnement (professionnel) sain

L‘Ouvre-Boîtes est une coopérative d’activités et d’emplois. À ce titre, Muriel a un statut particulier : elle est « entrepreneure salariée ».

Nous finançons un outil de travail commun à 300 entrepreneur·es : une coopérative

Travailler en coopérative, cela signifie que nous contribuons au bon fonctionnement de notre outil de travail commun. Nous versons donc à cette structure une part de notre marge brute. Cette contribution financière permet d’assurer tous les services dont nous bénéficions en retour.

Actuellement, cette contribution représente 11,5 % de notre marge brute annuelle. Cela ne veut pas dire pour autant que votre facture est gonflée d’autant. Faire partie d’une coopérative, c’est être indépendant tout en bénéficiant de services mutualisés : gestion administrative, comptabilité, etc.

Ces services réduisent d’autant notre temps non-facturable. Concrètement, cela veut dire que nous sommes en capacité d’être plus disponibles pour vous, grâce au temps économisé. Cette contribution ne vous est donc pas refacturée.

Être salarié·e : un choix politique et économique

Ce qui reste, nous nous le versons sous forme de salaire. À ce titre, nous nous acquittons des cotisations sociales, à la fois patronales et salariales.

Cette socialisation du salaire que représentent les cotisations, puisqu’elles abondent la sécurité sociale qui profite à tous et toutes, nous permet de pleinement nous consacrer à nos clients. Nous n’avons pas, en effet, à nous inquiéter pour nos congés, notre santé, notre retraite.

Ces cotisations représentent aussi un coût. En l’occurrence, environ 45 % de nos salaires.

Un environnement de travail qui profite entièrement aux producteurs et productrices

Malgré tout cela, nous sommes parfois moins chers que d’autres entreprises. Pourquoi ? Quand nous facturons une prestation, son montant finance deux éléments :

  • nos salaires
  • nos coûts invisibles (cf. plus haut).

Et c’est tout.

À l’inverse, d’autres entreprises ont des coûts que nous n’avons pas. C’est le cas par exemple des entreprises qui ont des actionnaires. Chaque année, les actionnaires peuvent recevoir des dividendes. Même dans les cas où ils sont mesurés, ces dividendes représentent un coût. Un coût qui est assumé par les clients : les factures sont plus élevées.

À L’Ouvre-Boîtes, le chiffre d’affaires des entrepreneur·es (dont le nôtre) profite entièrement à celles et ceux qui produisent la valeur. C’est-à-dire aux salarié·es de la coopérative : les entrepreneur·es d’une part et l’équipe d’appui qui réalise les tâches mutualisées (comptabilité, etc.) d’autre part. Un système sain : l’argent récolté nourrit l’économie locale et profite à l’emploi.


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