Référencement web : et s’il était inutile de publier régulièrement ?

Et si les marques publiaient trop de contenus ? C’est la question iconoclaste que pose le blog Semrush dans un article très argumenté. La thèse de cet article : pour être visible sur Google, il est inutile de publier régulièrement. Pire : ce serait même contre-productif. C’est peut-être vrai dans certains cas… mais pas tous. Explications.


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Vous êtes une marque et souhaitez être visible sur Google. Comment faire ? Pour adopter la bonne approche, il faut d’abord comprendre comment fonctionne le célèbre moteur de recherche.

Pour faire simple, disons que Google hiérarchise les contenus en se posant deux questions :

  1. le contenu répond-il aux questions que se posent les internautes ?
  2. la source du contenu (le site web sur lequel il est publié) a-t-elle de l’autorité ?

Comment Google classe les contenus web ?

Pour répondre à ces deux questions, Google s’appuie sur de nombreux critères. Prenons l’exemple d’un site fictif : mamarque.fr. Une fois qu’un nouveau contenu est publié sur ce site, Google va se poser les questions suivantes :

  • combien de sites web renvoient vers ce contenu (et globalement, vers le site mamarque.fr qui accueille ce contenu) ?
  • quelle est l’autorité des sites web qui renvoient vers marmarque.fr (mesurée par le nombre et la qualité des sites web qui renvoient vers ces autres sites) ?
  • en conséquence, quelle est l’autorité du site mamarque.fr ?
  • le temps que passent les internautes sur le contenu de mamarque.fr est-il important ?
  • le site mamarque.fr est-il lisible sur mobile ?
  • etc.

Tous ces critères n’ont pas le même poids. Google en considère certains comme plus importants que d’autres. Retenez que l’autorité des sites web est primordiale. Cette autorité est déterminée en fonction du nombre de sites web qui renvoient chez vous, mais aussi par leur qualité (leur propre autorité).

Devez-vous publier régulièrement ? Cela dépend de votre secteur d’activité

Au bureau de Ganesh, nous avons choisi de publier régulièrement. Pourquoi ? Simplement parce que nous traitons d’un sujet très mouvant : la communication numérique. Les outils évoluent fréquemment et les pratiques aussi. Par ailleurs, nous avons une multitude de retours d’expérience à valoriser.

Nous avons donc matière à publier (ou mettre à jour) notre site web régulièrement. Surtout, nos articles seraient vite périmés si nous ne les mettions pas à jour. De la même manière, notre expertise serait datée si nous ne prenions la parole sur les sujets émergents.

Vos visiteurs ne sont pas des statistiques. À qui parlez-vous ?

Les statistiques liées à vos visiteurs ne signifient rien. Cette inutilité a une cause précise : les chiffres masquent les différences entre les internautes qui consultent votre site web.

Si vous êtes une marque qui s’adresse aux consommateurs (business to consumer – B2C), votre objectif sera d’avoir de nombreux visiteurs uniques. Ça ne sera pas forcément le cas si vous êtes une marque qui s’adresse aux entreprises (business to business – B2B).

En effet, pour une marque B2B, un volume de visites moins élevé qu’une marque B2C sont-ils un indicateur d’échec ? Pas toujours ! Ce qui compte, c’est la qualification de vos visiteurs. Si ces visiteurs travaillent dans les entreprises que vous ciblez, alors ils sont qualifiés.

Le bureau de Ganesh parle à deux publics précisément identifiés

Prenons notre exemple. Au bureau de Ganesh, nous parlons à deux publics :

  1. nos clients actuels et potentiels, à savoir des entreprises, institutions et associations ;
  2. nos partenaires ou prescripteurs / prescriptrices, à savoir les professionnel·les de la communication.

Ces clients et prescripteurs / prescriptrices sont « peu » nombreux… mais sont un public très qualifié pour nous. Étant donné que ce public est relativement « peu » volumineux, les performances de notre site web ne peuvent égaler celles des marques grand public.

Si nous ne considérions que ces chiffres, nous penserions que nous sommes en échec. Or, nous savons par les différents retours que nous obtenons, notamment ceux de nos clients, que notre site web est un outil efficace. Les chiffres peuvent être trompeurs !

D’où l’importance de qualifier vos publics et non pas d’observer seulement vos statistiques.


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